La prolifération des missiles au Proche-Orient est attisée par la concurrence des exportateurs, principalement occidentaux, mais aussi paradoxalement par les sanctions et embargos qui encouragent la production locale, comme en Iran. Le programme balistique iranien subit la pression internationale mais respecte les résolutions de l’ONU, qui ne portent que sur les missiles à capacité nucléaire. La solution à ce problème passe par une approche régionale, incluant les programmes saoudien et israélien et non par une escalade militaire. C’est ce qu’explique Marc Finaud, membre du Bureau d’IDN et Conseiller du Centre de Politique de Sécurité de Genève (GCSP), fondation internationale qui forme des diplomates et militaires du monde entier, dans un entretien à la lettre d’information du Consortium de l’Union européenne sur la Non-Prolifération et le Désarmement, réseau de 74 think-tanks européens (nonproliferation.eu).