Publié par RFJ
C’est sans la Suisse qu’entrera en vigueur le TIAN, qui interdira aux Etats membres l’utilisation, le développement, la production, les essais, le stationnement, le stockage et la menace d’utilisation de telles armes, ainsi que l’aide indirecte à ces activités. Berne avait pourtant soutenu les négociations en faveur du traité, avant de se rétracter par crainte de dégrader ses relations avec ses voisins de l’OTAN – qui avancent l’argument de la préservation du Traité de non-prolifération – et peut-être de pénaliser les banques et entreprises suisses investissant dans la fabrication d’armes nucléaires. Le pays demeure pourtant un modèle pour les puissances neutres militant pour la paix internationale, et son adhésion pourrait contribuer à donner au TIAN le même impact symbolique que les traités sur les armes chimiques, les mines antipersonnel ou les bombes à sous-munitions.