Le dimanche 8 août s’est déroulée à Tokyo la cérémonie de clôture des derniers jeux olympiques. Faut-il le rappeler, les 6 août et 9 août 1945 les villes japonaises d’Hiroshima et Nagasaki ont subi deux bombardements atomiques dévastateurs.
Cela aurait pu être l’occasion pour le CIO de rendre hommage, quasiment in situ, aux victimes de ces bombardements et de rappeler les valeurs qui fondent l’Olympisme c’est-à-dire la solidarité, la tolérance, qui transcendent les différences humaines de toutes natures et qui oeuvrent pour instaurer la concorde et la paix.
Eh bien non ! Le CIO a refusé que soit respectée une minute de silence en souvenir de ces bombardements et pour réaffirmer le message qu’il est censé promouvoir. Le baron de Coubertin doit se retourner dans sa tombe.
Par ce refus, le CIO nie sa propre légitimité. Il renverse le trône sur lequel il a été installé pour lui substituer un tas d’or.
L’esprit olympique serait-il mort ? Coubertin, au secours !
Bernard Norlain, Vice-Président d’IDN