Dans une déclaration commune, Pax Christi France et Pax Christi Allemagne regrettent que le Traité d’Aix-la-Chapelle, qui mentionne de nombreux domaines de coopération, accorde une attention « exagérée » à la « dimension militaire des politiques de paix, de sécurité et de développement ». Ils observent aussi que la question de l’armement nucléaire de la France est absente du traité, « muet » sur ce point, et que le désarmement nucléaire « qui devrait être une priorité de la coopération franco-allemande » n’est pas non plus « mentionné ».
Les deux organisations estiment que le traité fait l’impasse sur « la prévention des conflits, la promotion active de la paix, l’aide humanitaire et la reconstruction des pays et des sociétés dévastés par la guerre et des conflits non déclarés » mais se disent confiants que la coopération franco-allemande ne manquera pas « de s’étendre à ces zones ni d’en faire une de ses priorités. La pratique peut donc réorienter la coopération vers des projets visant à sauvegarder et à instaurer une paix juste ».