Appel de Bâle pour l’abandon de la dissuasion nucléaire

De nombreux responsables politiques et d’animateurs d’ONG ou de think-tanks du monde entier, à l’initiative du think-tank suisse « Basel Peace Office », lancent un appel aux dirigeants américains, russes et européens pour exprimer leur inquiétude devant la détérioration de la situation internationale en 2018. Ils déplorent la mise en cause du Traité FNI et l’affaiblissement du Traité START.

Les signataires demandent aux membres européens de l’OTAN de réaffirmer leur position face à tout déploiement de missiles nucléaires en Europe, et proposent un plan d’action pour abandonner progressivement la politique de dissuasion nucléaire et le remplacement de celle-ci par celle de la sécurité collective.

Parmi ces signataires figurent trois membres du Bureau d’IDN : Paul Quilès, Bernard Norlain et Marc Finaud.

 

L’appel de Bâle au désarmement et à la sécurité durable

Lettre ouverte sur les traités FNI & START,mesures de désarmement et de réduction des risques pour préserver la paix et atteindre une sécurité durable

 

À:         Donald Trump, Président des États-Unis

Vladimir Putin, Président de la Fédération de Russie

Jens Stoltenberg, Secrétaire Général de l’OTAN

Miroslav Lajčák, président de l’OSCE

Federica Mogherini, Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

Eliot Engel, président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des USA

Adam Smith, président de la Commission des Forces Armées de la Chambre des représentants des USA

James Inhofe, président de la Commission des Forces Armées du Sénat américain

James Risch, président de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain

Leonid Slutsky, président de la Commission des affaires étrangères de la Douma russe

Vladimir Shamanov, président de la Commission de défense de la Douma russe

Konstantin Kosachev, président du Comité des affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie

Viktor Bondarev, président du Comité de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération de Russie

 

CPC:

Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine

Theresa May, Premier ministre du Royaume-Uni

Emmanuel Macron, Président de la République française

 

Cher Président Trump, Président Putin, Secrétaire Général Stolenberg, président Lajčák, Haute représentante Mogherini, Monsieur Engel, Monsieur Smith, Sénateur Inhofe, Sénateur Risch,

L’année dernière le Bulletin des scientifiques de l’atome déplaça l’aiguille de “l’horloge de l’Apocalypse” à minuit moins deux minutes en raison de “l’incapacité des dirigeants mondiaux de faire face aux menaces imminentes d’une guerre nucléaire et du changement climatique”. Ils soulignaient au même temps les très grands risques, de plus en plus élevés, d’une utilisation de l’arme nucléaire, que ce soit par accident, erreur de calcul, escalade des conflits ou de façon intentionnelle.

Nous nous réjouissons de l’adoption des accords Coréens de paix ainsi que du processus de dénucléarisation qui a commencé dès ce moment et nous appuyons pleinement la continuation de la voie diplomatique afin d’en assurer le succès. Pareillement nous saluons favorablement l’adoption par les Nations-Unies du Traité d’interdiction des armes nucléaires.

Pourtant, nous restons extrêmement inquiets quant à la détérioration, qui a eu lieu durant l’année 2018, du climat européen et international en matière de sécurité, résultant de l’érosion du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire; quant au retrait des États-Unis du Plan global d’action conjoint (accord de non-prolifération nucléaire avec l’Iran) ; quant aux conflits non résolus opposant la Russie et l’Ouest, par rapport à la Crimée et la Syrie et ceux entre les États dotés d’armes nucléaires relativement à d’autres régions, y compris L’Asie du sud et la mer de Chine méridionale ; quant au développement continu et à la modernisation des armes nucléaires et des équipements militaires connexes ; quant aux jeux de guerre provocateurs ainsi qu’aux différentes stratégies de menace nucléaire.

 

  • Traité FNI

Nous sommes particulièrement préoccupés par le déclin du Traité FNI, un accord historique conclu en 1987 entre les États-Unis et l’Union soviétique pour l’élimination de tous leurs missiles balistiques et de croisière, tant nucléaires que conventionnels, ayant une portée de 500 à 5500 kilomètres, un accord qui prévoit aussi un vaste régime d’inspection sur place pour vérifier sa mise en œuvre.

Nous demandons aux États-Unis et à la Russie de s’abstenir de mettre au point et de déployer des systèmes d’armements pouvant violer ledit Traité, ainsi que de résoudre les questions relatives au respect de l’accord avec le dialogue et par le biais d’un travail renforcé de la Commission de vérification spéciale établie par le Traité.

Nous demandons à la Douma russe et aux Congrès des États-Unis de refuser l’autorisation ou l’allocation de fonds pour le développement de systèmes d’armements qui pourraient violer le Traité, tels que le missile russe 9M729 ou qui pourraient offrir une capacité similaire à celle d’armes interdites par le Traité INF, telles que les missiles de croisière à lancement nucléaire, lancés par l’air ou par la mer.

Nous demandons aux membres européens de l’OTAN de réaffirmer leur position face à tout déploiement de missiles nucléaires en Europe.

 

  • Nouveau Traité sur la réduction des armes stratégiques (START)

Nous sommes inquiets face à l’affaiblissement du nouveau Traité START par les conflits actuels. Ce Traité prévoit des limites raisonnables et la vérification du nombre d’armes et de vecteurs nucléaires stratégiques déployés, mais arrive à échéance en février 2021. Nous appelons donc les États-Unis et la Russie à vouloir prolonger le Traité jusqu’en 2026, ainsi qu’à vouloir réduire leurs arsenaux nucléaires, soit unilatéralement, soit par le biais de négociations.

 

  • Réduction du risque nucléaire y compris le principe de « non-recours en premier »

Pour pouvoir réduire le risque d’utilisation de l’arme nucléaire par accident, erreur de calcul ou escalade des conflits, nous demandons à la Russie, les États-Unis et l’OTAN de vouloir réaffirmer qu’une guerre dans ce contexte ne peut être vaincue et ne devra jamais être entamée, ainsi que de vouloir adopter des politiques de lutte contre l’utilisation des armes nucléaires (des politiques de « non recours en premier »). Nous demandons pareillement à la Russie et aux États-Unis de vouloir abandonner leurs politiques en matière d’armes nucléaires de

« lancement sur alerte », ainsi que leur haut niveau d’état de préparation opérationnelle des systèmes d’utilisation des armes nucléaires.

 

  • L’objectif d’un monde sans armes nucléaires

Nous soulignons l’obligation universelle de parvenir à un monde exempt d’armes nucléaires et nous saluons favorablement l’engagement pris par l’OTAN et les États-Unis de « créer les conditions » pour que ce but se réalise. Nous leur demandons ainsi de mettre en œuvre leur engagement à travers :

  1. le renforcement du dialogue et de la coopération avec les autres États dotés d’armes nucléaires ;
  2. le développement d’un plan d’action pour abandonner progressivement la politique de dissuasion nucléaire et le remplacement de celle-ci par celle de la sécurité collective ;
  3. la réalisation de mesures initiales telles que la réduction des stocks nucléaires, l’annulation des programmes de modernisation des armes nucléaires, la réduction du budget destiné aux armes nucléaires avec une réaffectation des fonds en faveur du développement durable ; et
  4. la participation, avec d’autres États dotés de l’arme nucléaire ainsi qu’avec ceux qui en dépendent, aux négociations pour l’adoption d’une convention globale sur les armes nucléaires (pour éliminer toutes les armes nucléaires), que la Chine, l’Inde, le Pakistan, la Corée du Nord et la plus part des États non dotés d’armes nucléaires ont déjà encouragé.

Nous réaffirmons que le désarmement contribue à la création de la sécurité et nous nous engageons avec détermination pour parvenir à un monde moins militarisé et exempt de l’arme nucléaire. Nous demandons aux villes, gouvernements et sociétés civiles de partout dans le monde de se joindre à nous dans cette démarche.

Adopté à Bâle, le 15 janvier 2019,

Signataires de l’Appel de Bâle

au désarmement et à la sécurité durable

 

Cet appel est signé par les suivants législateurs locaux, nationaux, et régionaux (maires et parlementaires) et les organisations représentant la société civile qui travaillent avec ceux-ci : (liste en cours de formation)

1.   Mayors and city councillors/officials

Jon Askeland (Norway) Mayor of Radøy

Cllr David Blackburn (United Kingdom) Chair of UK and Ireland Nuclear Free Local Authorities

Mathias De Clercq (Belgium) Mayor of Ghent, Member Mayors for peace

Bálint Csontos (Switzerland) President Grüne Baselland, Municipal Council Ramlinsburg.

Cllr. Audrey Doig (Scotland) Member of the Renfrewshire City Council Vice Convener of NFLA Scotland

Thor Edquist (Norway) Mayor of Halden

Stepanie Esswein (Germany) Mayor of Mutlangen

Cllr John Feely (Ireland) Vice Chair of Fermanagh and Omagh District Council

Cllr. Ernie Galsworthy (United Kingdom) Member, Merthyr Tydfil Local Council Chair, Nuclear Free Local Authorities Welsh Forum

Philippe HIVERT (France) Mayor of Grigny, Chef de projet chargé de la promotion de la Culture de Paix,de l’Histoire et des Relations Internationales

Thorvald Hillestad (Norway) Mayor of Re

Cllr. June Hitchen (United Kingdom) Lord Mayor of Mancheste, Vice-President of Mayors for Peace

Ivan Knez (Croatia), Mayor of Biograd na Moru, Vice-President of Mayors for Peace

 

  1. Parliamentarians (current and former)

Stephan Ackermann MP (Switzerland), Member, Baselland Landrat Canton parliament

Senator Byrganym Aitimova (Kazakhstan), Chair, Committee on Socio-Cultural Development and Science Council Member, Parliamentarians for Nuclear Non-proliferation and Disarmament (PNND), Former Kazakhstan Ambassador to the United Nations in New York

Alain Mathieu (France) Mayor of Lancy

Josep Mayoral (Spain), Mayor of Granollers, Vice-President of Mayors for Peace

Cllr. Eddy Newman (United Kingdom), Manchester City Council representative

Lukas Ott (Switzerland), Head of Cantonal and City Development Unit, President’s Department Canton Basel-Stadt, Switzerland

Paul Quilès (France), Mayor of Cordes sur Ciel, Président d’IDN (Initiatives pour le Désarmement Nucléaire), Former Defence Minister of France

Daniel Rossellat (Switzerland), Mayor of Nyon

Stefan Schostok (Germany) Lord Mayor and CEO of Hannover Vice-President of Mayors for Peace

Asle Schrøder (Norway), Mayor of Steigen

Odd Haktor Slåke (Norway), Mayor of Frogn

Antonio Trebeschi (Italy)

Sindaco di Collebeato (Mayor of Collebeato

Thore Vestby (Norway), Vice-President of Mayors for Peace

Mani Shankar Aiyar (India), PNND Co-president, Chair, Rajiv Gandhi Action Group for a Nuclear-Weapon-Free World

Aytuğ Atıcı MP (Turkey), PNND Council Member

Lisa Badum MdB (Germany), Spokesperson for Climate Policy, Fraktion Bündnis 90/Die Grünen (German Green Party)

Petra Bayr MP (Austria), Chairwoman of the Development Policy Subcommittee. Executive Member of Parliamentarians for Global Action.

Claudia Beamish MSP (Scotland), Shadow Cabinet Secretary for Climate Change, Environment and Land

Iro Belluzzi MP (San Marino), Member, San Marino delegation to the Inter-Parliamentary Union

Dr Isabelle Chevalley MP (Switzerland), Member, Swiss Parliament Commission on Education and Culture

Saber Chowdhury MP (Bangladesh) Honorary President of the Inter-Parliamentary Union PNND Co-President

Tamati Coffey MP (New Zealand), Member, Committee on Economic Development, Science & Innovation, Former TV Host, New Zealand’s Got Talent

Seán Crowe TD (Ireland), Sinn Féin Spokesperson on Foreign Affairs & Trade with special responsibility for International Affairs & Outreach

Don Davies, MP (Canada), Vice-Chair, House of Commons Standing Committee on Health Vice-Chair, Canada-China Legislative Association

Diether Dehm MdB (Germany), Chairperson, Subcommittee on Foreign Culture and Education Affairs

Paul Dewar (Canada), PNND Co-president, Former Foreign Affairs Critic for the New Democratic Party

Linda Duncan MP (Canada), NDP International Development Critic

Pascal Durand, MEP (France), Member, European Parliament Committee on Constitutional Affairs

Jill Evans MEP (United Kingdom) Former Vice-President of the Greens/European Free Alliance

Edine von Herold (Costa Rica), PNND Alumni Council Member, Former Member of the Costa Rica Parliament

Ute Finckh-Krämer (Germany), PNND Council Member, Former Deputy Chair of the German Parliament Subcommittee on Disarmament, Arms Control and Non-Proliferation

Davide Forcellini MP (San Marino), Member, San Marino delegation to the Inter-Parliamentary Union

Raphael Fuhrer (Switzerland), Member of parliament of the Canton of Basel-Stadt

Ana Gomes MEP (Portugal), Member of the European Parliament Committee on Foreign Affairs and the Subcommittee on Security and Defense.

Barbara Gysi MP (Switzerland), Vice-President of the Social Democratic Party

Jens Holm MP (Sweden), Member, Permanent Committee on European Union Affairs

Ottmar von Holtz MdB (Germany), Spokesperson of Bündnis 90/Die Grünen on Civil Conflict Prevention

Sadet Karabulut MP (Netherlands), Dutch Socialist Party Spokesperson on Foreign Affairs, Defense & Development

Katja Keul MdB (Germany), Spokesperson of Bündnis 90/Die Grünen on Disarmament Affairs

Bill Kidd MSP (Scotland), PNND Co-president, Convenor, All-Party Group on Nuclear Disarmament

Hélène Laverdière MP (Canada), NDP Foreign Affairs Critic

Maria Lazzarini MP (San Marino), Member, San Marino delegation to the Inter-Parliamentary Union

Senator Sue Lines (Australia), Deputy President of the Senate

Jan Logie MP (New Zealand), Parliamentary Under-Secretary for Justice (Sexual and Domestic Violence Issues).

Mogens Lykketoft MP (Denmark), Former Foreign Minister,President of the 70th Session of the United Nations General Assembly

Jacques-André Maire MP (Switzerland)

John Mason MSP (Scotland), Member of the Scottish Parliament for Glasgow Shettleston

Lisa Mazzone MP (Switzerland), Member, Swiss Parliament Commission on Legal Affairs and Security

Baroness Sue Miller (United Kingdom), Member of the UK House of Lords PNND Co-president

Fabian Molina MP (Switzerland), Member of the Foreign Affairs Committee

Marica Montemaggi (San Marino), Member, San Marino delegation to the Inter-Parliamentary Union

Christine Muttonen (Austria), PNND Co-president, Former President of the OSCE Parliamentary Assembly

Margareta Kiener Nellen MP (Switzerland), Head, Swiss parliament delegation to the OSCE Parliamentary Assembly Chair, OSCEPA Committee for democracy, human rights and humanitarian questions

Senator David Norris (Ireland), Former Leader of the Seanad Independent Group

Marit Nybakk (Norway), PNND Co-President, President, Norwegian Association for Women’s Rights Former Vice-President of the Norwegian Parliament Former President of the Nordic Council

Lilianne Ploumen MP (Netherlands) Labour Party Spokesperson on Foreign Affairs Founder, She Decides, Minister for Foreign Trade and Development Cooperation (2012-2017)

Maureen O’Sullivan MP (Ireland), Member of the Committee on Foreign Affairs, Trade and Defence

Cem Özdemir MdB (Germany), Chair, Bundestag Committee on Transport and Digital Infrastructure Member, Foreign Affairs Committee

Dr Sahar Qawasmi MP (Palestine), Member of the Palestinian Legislative Council Gynaecologist at Al Mizan Hospital and New Life Centre.

Eva Quistrop (Germany), Former member of the European Parliament. Founder member of the Greens Party., Co-founder of Women for Peace Germany and Europe.

Rudolf Rechsteiner (Switzerland), President Ethos Foundation, Former Member of the Swiss National Assembly

Michèle Rivasi MEP (France), Member, Committee on the Environment, Public Health & Food Safety Former Chair of Greenpeace France

Matt Robson (New Zealand), NZ affiliate of the International Association of Lawyers Against Nuclear Arms Former New Zealand Minister for Disarmament and Arms Control

Douglas Roche O.C. (Canada), PNND Founding Chairperson, Former Member of the Senate and House of Representatives Former Canada Disarmament Ambassador

Claudia Roth MP (Germany), Vice-President of the Bundestag, Head of German delegation to the Inter-Parliamentary Union

Manuel Sarrazin MdB (Germany),Spokesperson of Bündnis 90/Die Grünen on Eastern European Affairs

Jordi Solé MEP (Spain), Member, European Parliament Committee on Foreign Affairs

Biyika Lawrence Songa MP (Uganda),Board Chair, Green Alternatives and Peace Movement Founder, Nilo-Saharan Institute

Bart Staes MEP (Belgium) Member, European Parliament Delegation for relations with the United States

Jan Tinetti MP (New Zealand) Deputy Chair, Parliamentary Committee on Education and Workforce.

Mirko Tomassoni MP (San Marino),Captain Regent (Head of State),Head of Delegation to the Inter-Parliamentary Union

Erkki Tuomioja MP (Finland), Social-Democratic Party

Mara Valentini MP (San Marino),Member, San Marino delegation to the Inter-Parliamentary Union

Bodil Valero MEP (Sweden)

Member, EP Subcommittee on Security and Defence

Member, EP Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs

Kathleen Van Brempt MEP (Belgium)

Member, EP Intergroup on Extreme Poverty and Human Rights Former Minister for Mobility, Social Economy and Equal Opportunities in the Flemish Government

Louisa Wall MP (New Zealand)

Member Foreign Affairs, Defence and Trade Committee

Member, NZ Women’s Rugby World Cup Champions 1998

Baroness Walmsley (United Kingdom)

Co-Deputy Leader of the Liberal Democrat Peers

Julie Ward MEP (United Kingdom)

Member EP Committee on Culture and Education

Meka Whaitiri MP (New Zealand)

Member, Committee on Maori Affairs

Poto Williams MP (New Zealand)

Member, Economic Development, Science and Innovation Committee Assistant Speaker of Parliament

Uta Zapf (Germany)

Former Member of the Bundestag (German Parliament)

Former Chair, Bundestag Committee on Disarmament & Arms Control Inaugural Co-President of PNND

Gerhard Zickenheiner MdB (Germany)

Member of the Advisory Committee on Sustainable Development Bündnis 90/ Die Grünen

 

3.      Representatives of think-tanks and civil society organisations

Martin Almada (Paraguay)

Human Rights Campaigner

Right Livelihood Award Laureate 2002

Edy Korthals Altes (Netherlands)

Former Netherlands Ambassador Former President, Religions for Peace

Amplify (International)

Board members of Amplify

John Scales Avery (Denmark)

Chairman, Danish National Group of Pugwash Conferences on Science and World Affairs

Wolfgang Bierman (Germany)

Co-editor of transatlantic Appeal for Détente NOW!

Roland Blach (Germany)

Geschäftsführer, Deutsche Friedensgesellschaft -Vereinigte KriegsdienstgegnerInnen (DFG-VK)

(Secretary, German peace society – United War Resisters)

John Burroughs (USA)

Executive Director, Lawyers Committee on Nuclear Policy

Jackie Cabasso (USA)

North American Coordinator, Mayors for Peace

Jayantha Dhanapala (Sri Lanka)

Former UN Under-Secretary-General for Disarmament Affairs

Margaret Downs (United Kingdom)

Campaign for Nuclear Disarmament – Oxford

Sérgio Duarte (Brazil)

President of Pugwash Conferences on Science and World Affairs Former United Nations Under-Secretary-General for Disarmament

Carlos Villan Duran (Spain)

President, Spanish Society for International Human Rights Law

Edinburgh CND (United Kingdom)

Board Members of Edinburgh CND

Daniel Ellsberg (USA)

Right Livelihood Award Laureate 2006 Olof Palme Award 2018

Gareth Evans (Australia)

Former Foreign Minister of Australia; President Emeritus of International Crisis Group; Co-chair of Australia-Japan International Commission on Nuclear Non=Proliferation and Disarmament

Jean-Jacques Fasnacht MD (Switzerland)

President PSR/IPPNW Switzerland

Anwar Fazal (Malaysia)

Right Livelihood Award (1982)

Marc Finaud (France/Switzerland)

Senior Programme Advisor, Geneva Centre for Security Policy

Andreas Alexander Fosby (Norway)

President, Oslo Nei til Atomvåpen (No to Nuclear Weapons)

Mary-Ellen Francoeur (Canada)

Pax Christi Toronto

Emilie Gaillard (France)

Professor of environmental law at Sciences Po Rennes France

Board Member, International Association of Lawyers Against Nuclear Arms

Yira Marcela Godoy Ortega (Switzerland)

Founder and Director, Primavera de Paz/Printemps de Paix

Jonathan Granoff (USA)

President, Global Security Institute

John Hallam (Australia) Chair, Human Survival Project PNND Australia Coordinator

Co-convenor, Abolition 2000 working group on reducing nuclear risks

Regina Hagen (Germany)

Spokesperson, Abolition 2000 Germany

Marianne Hanson (Australia)

Associate Professor of International Relations, School of Political Science & International Studies, The University of Queensland

Bawa Jain (USA)

Secretary General, World Council of Religious Leaders

Enkhsaikhan Jargalsaikhan (Mongolia)

President, Blue Banner

Former Ambassador of Mongolia to the United Nations

Brian Jones (Wales)

Vice Chair, Campaign for Nuclear Disarmament Cymru

Claudio Knüsli MD (Switzerland)

Board Member PSR Schweiz, the Swiss affiliate of International Physicians for the Prevention of Nuclear War

Arailym Kubayeva (Germany)

Project Coordinator, Friedenswerksatt Mutlangen e.V. (Peace Workshop Mutlangen)

Dominique Lalanne (France)

Co-président Abolition des armes nucléaires-Maison de Vigilance

David Lowry (United Kingdom)

Former director, European Proliferation Information Centre, London. Senior international Research Fellow, Institute for Resource and Security Studies, Cambridge, Massachusetts, USA

Luc Mampaey (Belgium)

Directeur, Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP)

Ramzy Mansour (Australia)

Member, International Campaign to Abolish Nuclear Weapons (ICAN)

Peggy Mason (Canada)

President, the Rideau Institute

Former Disarmament Ambassador for Canada

Kevin Miletic (United Kingdom)

Project Manager, Strategic Concept for the Removal of Arms and Proliferation

Sean Morris (United Kingdom)

Secretary, UK Nuclear Free Local Authorities

Jean Paul Nanfack (Cameroon)

Executive Secretary, Africa Mayors for Peace and Development

Sarah Nash (USA)

IHM Sisters Justice, Peace and Sustainability Office

Bent Natvig (Norway)

Chairman, Norwegian Pugwash committee

Luisa Neubauer (Germany)

Youth Climate Campaigner, Fossil Fuel Free Germany

Andres Nidecker MD (Switzerland)

President of the Basel Peace Office

Board Member PSR Schweiz, the Swiss affiliate of International Physicians for the Prevention of Nuclear War

General Bernard Norlain ret. (France)

Vice-Président Initiatives pour le Désarmement Nucléaire

Richard Northey (New Zealand)

Representing the Waitemata Local Board, Auckland, New Zealand

Marzhan Nurzhan (Kazakhstan) Coordinator, Abolition 2000 Youth Network PNND Coordinator for CIS Countries

Pere Ortega (Spain)

Centre Delàs d’Estudis per la Pau

Frank Otto (Germany)

Ambassador of the World Future Council

Michele Di Paolantonio MD (Italy)

President, Associazione Italiana Medicina per la Prevenzione della Guerra Nucleare (IPPNW Italy)

Lorin Peters (USA)

Pax Christi Northern California

Physicians for Global Survival (Canada)

Board Members of PGS Canada

LeDayne McLeese Polaski (USA)

Executive Director, Bautistas por la Paz/Baptist Peace Fellowship of North America

Michel Prieur (France)

Président du Centre International de Droit Comparé de l’Environnement

Guy Quinlan (USA)

All Souls Nuclear Disarmament Task Force

Tony Rinaudo (Australia)

Senior Adviser Food Security and Climate Change, World. Vision Right Livelihood Award Laureate 2018

Tom Sauer (Belgium)

Professor International Politics, University of Antwerp Member BoG Pax Christi Flanders

Member, Pugwash Conferences on Science and World Affairs

Wolfgang Schlupp-Hauck (Germany)

Campaign Officer, Campaign atomwaffenfrei.jetzt

Jennifer Allen Simons (Canada)

Founder and President, The Simons Foundation

Catharina van Staveren (Netherlands)

Ambassador, International Cities of Peace

Heinz Stockinger (Austria)

Nuclear-Free Future Award laureate 2011

Chair, PLAGE- The Independent Salzburg Platform Against Nuclear Hazards

Tim Street (United Kingdom)

Associate Fellow, Sustainable Security Programme of the Oxford Research Group

Aaron Tovish (Mexico)

Executive Director, Zone Libre

Carlo Trezza (Italy)

Chair, Italian Section of the European Leadership Network Former Italy Ambassador for Disarmament and Non-Proliferation

Hiromichi Umebayashi (Japan)

PNND East Asia Coordinator, Special Advisor, Peace Depot

Kenji Urata (Japan)

Vice President, IALANA

Professor Emeritus, Waseda University

Achin Vanaik, Sukla Sen, N.D. Jayprakash, Lalita Ramdas and Anil Chaudhary (India)

Coalition for Nuclear Disarmament and Peace

Václav Vítovec  (Czech Republic)

President of the Iron Curtain Foundation

Founder of the ATOM Museum (former Soviet nuclear weapons depot)

Alexandra Wandel (Germany)

Executive Director, World Future Council -Voice of Future Generations

Alyn Ware (Czech Republic)

PNND Global Coordinator

Right Livelihood Award Laureate 2009

Elizabeth Waterston (United Kingdom)

Coordinator, Medact Nuclear Weapons Group

Jean Pascal Zanders (Belgium)

Director, The Trench

Angie Zelter (United Kingdom)

Reforest the Earth, UK

Right Livelihood Award Laureate 2001

 

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4 Responses

  1. Je trouve très bien cette initiative de lettre adressée aux grands dirigeants mais suis offusquée de la discrimination faite quant aux signatures : le simple citoyen, concerné et soucieux de cette prolifération d’armes nucléaires, de quelque pays qu’il soit, ne peut pas la signer.

    Pour moi c’est inadmissible une telle dichotomie, les bien placés, avec un affichage et une visibilité d’un côté, « personna grata » du puzzle mondial, et les simples personnes de la société civile écartées, les « personna non grata », de l’autre.
    Trouvez un moyen de remédier vite à cette situation désastreuse !

  2. Appel de Bâle: appel aux citoyens. Une question est éludée du « Grand débat national », volontairement et par déni, malgré les engagements de l’État français contredits par un effort financier sans précédent planifié pour des années: l’élimination des armes nucléaires. Pourtant, si elle n’est pas prise en compte, aucun projet politique prétendant à la transition environnementale, sociale et économique n’a de sens, avec les risques majeurs et le détournement des ressources que cette politique nucléariste sous-tend. Imposons cette question dans le dit « Grand débat ».

    1. Tout à fait d’accord. Le sujet est interdit dans le débat politique et médiatique.
      Il faut imposer à nos dirigeants le respect de l’article 6 du TNP et exiger la ratification du TIAN.
      Certains élu veulent imposer un referendum national sur les armes nucléaires, mais ne viendrait-il pas en contradiction avec le droit international qui a tout dit sur le sujet ?
      Les armes nucléaires concernent l’humanité et l’avenir de notre planète : poser la question au seul peuple Français: voulez vous conserver ou abandonner l’arme nucléaire ne reviendrait il pas à mépriser le TIAN et les 122 pays qui ont eu le courage de le signer?

      Pacifiquement

  3. Merci, j’ai repris le texte dans l’article ci-dessous que je soumets à IDN:

    La menace nucléaire, débat interdit : exigeons le respect des engagements français.
    Francis Lenne. 03/012/2019
    La croyance en la « dissuasion » par la menace des armes de destructions massives nucléaires est le plus grave et le plus imminent des dangers qui pèsent sur nous et sur toute vie sur notre planète. Cette menace permanente et tous azimuts, avec des milliers de bombes atomiques détenues et brandies par seulement 13 États, imposée aux populations du monde, est la clé de voûte de toutes les autres menaces : pollutions généralisées pour des millénaires, détournement de ressources considérables nécessaires à toutes les transitions, sociales, environnementales, économiques, industrielles et politiques, exemple de barbarie et d’apartheid qui stimule d’autres barbaries, d’autres guerres, déstabilisation des relations internationales. Nous devons tenter de diagnostiquer les causes de cette illusion nucléaire dénoncée depuis janvier 1946 par l’Organisation des Nations Unis, et encore dernièrement par nombre de hauts responsables mondiaux et d’organisations non gouvernementales avec l’appel de Bâle du 26 janvier 2019.
    Cette illusion nucléaire nous met tous en danger majeur et le monde ne parvient pas à en sortir : pourquoi ? Il faut en chercher les causes dans les origines de ce dogme monstrueux. Nos dirigeants nucléaristes sont en effet les « victimes » d’une psychose nucléaire héritée du crime commis hors de toute conscience par les Alliés sur les populations civiles japonaises les 6 et 9 août 1945, alors que le Japon, après les Nazis, avait déjà annoncé sa capitulation ! Mais la Bombe était là, il fallait en user ! Cette illusion de puissance, portée par le dogme de la prétendue « dissuasion nucléaire », n’est en réalité que la « rationalisation », sous forme de « pensée magique » au sens que lui donnent les psychothérapeutes, du stress post-traumatique provoqué par ce crime originel dont toute l’humanité souffre encore. L’humanité a ainsi été transformée par la découverte et l’emploi immédiat contre elle même de ce feu nouveau, le feu nucléaire. Ce trauma se transmet de générations en générations. Cette transmission est maintenant reconnue par les neuro-scientifiques et la croyance en ce dogme en présente tous les symptômes.
    Faute pour ce stress post-traumatique d’être reconnu comme tel et compris, et faute pour nous et pour nos dirigeants nucléaristes d’en faire le deuil, nous courons à notre perte. Le déni accompagné d’auto-intoxication et de désinformation, appuyé par des lobbies à courte vue, reste puissant : le « Grand débat national » élude d’ailleurs totalement cette question pourtant à plus de 40 milliards ! Les États nucléaires, dont la France, pérennisent leurs armes nucléaires pour des décennies en bafouant tous les Traités internationaux de désarmement nucléaire général et complet par lesquels ils se sont engagés devant l’ensemble des nations, en particulier avec le traité de non-prolifération (TNP). Le Traité onusien sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) de 2017 en cours de ratification et prévu par le TNP serait un premier remède. Il est cependant toujours rejeté par les dirigeants nucléaristes qui, bien au contraire, renient leurs engagements mais les imposent aux autres nations. Seule une campagne permanente et mondialisée conduite avec le soutien des populations pourrait venir à bout de ce fléau avant qu’il ne nous emporte à jamais, car l’existence des armes nucléaires est incompatible avec celle de l’humanité.
    L’Europe, avec les Français, doit servir d’exemple car aucun projet politique n’a de sens s’il ne prévoit pas l’engagement effectif et jusqu’à son terme de l’éradication de ces armes ineptes, inutiles, dangereuses et barbares. Le prétexte de l’influence de la France à l’ONU grâce à ces bombes est une manipulation éhontée, car la France disposait déjà de son siège permanent aux Nations Unies en 1945 avant même que la toute première bombe atomique expérimentale n’explose dans un désert américain.
    Cette question est donc éludée du « Grand débat national », volontairement et par déni, malgré les engagements de l’État français contredits par un effort financier sans précédent, planifié pour des années. Si cette question n’est pas prise en compte, le projet politique portant sur la transition environnementale, sociale et économique que ce « débat » prétend faire émerger ne peut pas être crédible.
    Exigeons que cette question soit considérée avec le dit « Grand débat » et que notre exécutif affirme, sans ses habituelles contradictions, qu’il engagera sans délai avec l’Europe et l’ONU l’agenda concret de désarmement, en particulier en prenant en considération le TIAN. Ce sujet semble cependant interdit dans le débat politique et médiatique. Il n’est nul besoin d’un referendum national portant sur la pertinence des armes nucléaires car il viendrait en totale contradiction avec le droit international que la France a adopté et qui a tout dit sur le sujet : elles doivent être éliminées, totalement, partout, pour toujours. Les armes nucléaires concernent toute l’humanité et l’avenir de notre planète : poser la question au seul peuple Français reviendrait à mépriser les résolutions de l’ONU, le TNP, le TIAN, ainsi que les 122 pays qui ont eu la ferme volonté de mettre en place ce Traité et le Parlement européen qui l’a soutenu à une très large majorité depuis 2016. L’humanité l’a déjà affirmé, les armes nucléaires doivent disparaître, définitivement, il en va de la survie des futures générations. La France se doit de conduire cette transition.