Le Président Trump vient d’annoncer le retrait du JCPOA, l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015 et dont l’AIEA avait pourtant confirmé le respect par l’Iran jusque-là. La première conséquence que ce retrait pourrait être la reprise par l’Iran de son programme d’enrichissement d’uranium, qui pourrait mener à la production d’armes nucléaires iraniennes. Mais le plus grand risque serait que d’autres pays décident de se doter le l’arme nucléaire. L’Arabie Saoudite a déjà annoncé que si l’Iran se dotait de la bombe, elle développerait également ses propres armes nucléaires et prévoit déjà de construire 16 réacteurs nucléaires dans les 25 prochaines années, pour l’instant uniquement dans un cadre civil. De même, les Emirats Arabes Unis, qui ont actuellement le programme nucléaire arabe le plus avancé, se disent prêts à partager leurs savoir-faire sur la question avec la Turquie, la Jordanie ou l’Egypte. Il faut enfin ajouter le risque de tensions en provenance d’Israël, qui s’est déjà montrée très réticente à toute émergence de puissance nucléaire dans son voisinage.