Publié dans Breaking Defense
Avec une fine majorité au Congrès, Joe Biden se doit de définir des priorités claires dans son agenda législatif. Le focus de l’administration sur la santé, les infrastructures et le changement climatique, ne laisse ainsi pas beaucoup de place à d’autres enjeux importants. Heureusement, il y a un domaine dans lequel le Président n’a pas besoin d’avoir recours aux législateurs : la réduction du risque nucléaire.
Avec l’extension du Traité New Start, les négociations bilatérales avec la Russie, le retour à la table des négociations avec l’Iran et une la rédaction en cours d’une nouvelle « Nuclear Posture Review », le moins que l’on puisse dire est que le nouveau gouvernement a été proactif sur la question nucléaire. Cependant, il a également validé la course aux armements initiée par Donald Trump.
L’auteur de cet article estime pourtant que Joe Biden à le pouvoir de significativement changer la doctrine nucléaire du pays sans avoir à chercher un consensus bipartisan. Il a lui-même plaidé à multiples reprises dans le passé pour une réduction du rôle des armes nucléaires. Le danger nucléaire n’est pas un enjeu comme les autres et il faut pouvoir saisir toutes les occasions d’agir contre ce péril.